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[ ARCHIVES] L'Héritage d'Agora: Encyclopédie
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l'Archonte

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Gabriel travaillait depuis plusieurs heures sur la restauration de la plaque de données de l'ingénieur disparu. Jade et Alan étaient dans le bureau de ce dernier, en attente des résultats. Lorsqu'elle s'impatientait, Jade jonglait avec l'un de ses couteaux, Alan l'observant quelque peu inquiet. Il n'était pas un grand amoureux des armes blanches, mais était bien content que sa collègue assure ses arrières. Lui-même avait fait ses études à l'Académie de la Terre, il avait donc eu une légère formation militaire. Même s'il n'était pas physiquement au niveau des membres d'ARGOS, il était très doué en tir. Voulant ressembler à l'idole de son enfance, il s'était donné à 200% afin d'avoir un niveau à la hauteur au tir au pistolet, quitte à négliger d'autres disciplines bien plus importantes pour son cursus. Jade avait étudié dans une école privée, son père voulant qu'elle devienne une grande avocate ou archonte. Mais elle ne voulait pas devenir une fonctionnaire, ce qu'elle voulait était travailler avec son père en tant qu'enquêtrice. Lorsqu'elle a appris que le détective favori de son père allait avoir son propre étage et donc sa propre équipe, elle a très fortement insisté pour en faire parti. Le grand Ryo Takanabe ne pouvant rien refuser à sa chère fille a accepté, non sans quelques réserves, connaissant très bien Alan et son tempérament. 
Au final, cela faisait deux ans que l'équipe existait et tout se passait parfaitement bien. Jade n'avait pas tuée Alan, Alan n'avait pas tenté de la séduire; expliquant par ailleurs sa survie.
-Tu penses que le gars est encore vivant ? demanda Jade.
-Difficile à dire, le sang qu'on a retrouvé sur le mur est le sien. Mais il n'y en avait pas assez pour une blessure mortelle.
Jade soupira. Elle lança le couteau en l'air et il vint se ranger tout seul dans l'étui au niveau de sa poche. Son collègue roula des yeux. Elle faisait souvent ce genre de choses pour impressionner les autres, mais lui y avait droit tous les jours.
-Après l'enquête, ça te dirait d'aller à la salle d'arcade, demanda Alan, ils ont reçus le dernier des Grimoires des Anciens.
-Oh, excellent, impatiente de tuer des dragons. Je sais que tu vas trouver ça dingue, mais je n'ai jamais tué de dragons dans la vraie vie, plaisanta Jade.
Les jeux vidéos en simulation virtuelle était l'un des divertissements les plus populaires. Inspirés par des vieux films des années 1980, les scientifiques du 24ème siècles ont développées un dispositif permettant d'être totalement immergé dans une expérience virtuelle. Ces dispositifs étant très coûteux, ils ne sont disponibles que dans certaines salles d'arcades dans les grandes villes comme Hésiodos. Il faut sinon se contenter de jouer sur écrans classiques.
L’hologramme d’une femme entièrement bleue apparut dans le bureau.
-Gabriel a terminé, dit-elle d’une voix douce.
L’hologramme était Sharon, l’assistante virtuelle de Gabriel. Au vu de la surprise de Jade et Alan lors de son apparition, la mise à jour hologramme devait être récente. Les deux enquêteurs se dirigèrent dans le bureau d’à côté. Gabriel avait un grand sourire.
-Elle est pas mal hein ? s’exclama fièrement l’ingénieur.
-Oui, ta petite amie virtuelle est parfaite, coupa Jade. Ça donne quoi avec le disque ?
-J’ai réussi à isoler certaines informations potentiellement intéressantes, dit-il en se tournant vers ses écrans. Il a eu de nombreux échanges sur le Styx à un endroit précis, il a également fait l’acquisition d’une résidence sur l’une des lunes d'Élysée.
-Intéressant, en effet. Ça vaut le coup d’aller jeter un œil. Je vais voir dans le Styx pendant que tu te charges de la résidence secondaire, ça te convient ? Proposa Alan à sa collègue.
Jade hocha la tête et alla se préparer.
De son côté, Alan se rendit au 10ème étage de la Tour, là où le service informatique était installé. Il devait se rendre dans le Styx, le nom donné à la simulation virtuelle du réseau informatique de l’Alliance. A la manière d’un jeu en arcade, il pouvait s’immerger dans le réseau et ainsi s’y déplacer physiquement. Afin de plonger dans le Styx il fallait utiliser une borne Charon, un fauteuil accompagné d’un casque intégral permettant d’isoler les sens du monde réel. Alan s’installa dans le fauteuil, Gabriel entra quelques coordonnées afin qu’Alan apparaisse le plus près possible du point de rendez-vous du client. Le détective enfila le casque et quelques secondes plus tard, son esprit plongea dans les eaux du Styx.
*
Jade se changea rapidement, préférant une tenue plus adaptée pour le combat. Au travail, elle était souvent vêtue d’une tenue élégante, consistant d’un haut en soie sobre doté d’un léger décolleté. Le tout était fréquemment dans des teintes grises et pourpres ou violet, deux couleurs qu’elle affectionnait particulièrement. Cela s’accordait parfaitement avec ses yeux violets, ainsi qu’avec les reflets violets de certaines de ses mèches de cheveux. 
Avec la découverte du Jiionium suite à la Grande Catastrophe, les scientifiques japonais ont permis d’immenses avancées au niveau médical. Au milieu des vaccins et autres remèdes, ils ont également permis involontairement le développement de nouveaux gènes permettant de nouvelles colorations corporelles. Au départ simple incident sans gravité, la mode s’est propagée. En raison du caractère héréditaire de ces modifications, les choses sont néanmoins limitées à des modifications minimales telles que les yeux ou les cheveux. Les cheveux roux et les yeux verts ont alors refait leur apparition, ainsi que de nouvelles colorations inédites telles que la couleur violette.
Anticipant un affrontement, Jade fait le plein de couteaux. À l’inverse d'Alan elle n’appréciait pas les armes en feu, ne leur faisant pas confiance. De toute manière elle était bien plus mortelle avec des couteux, pouvant maitriser leurs trajectoires grâce à son don de télékinésie. Une fois prête, elle se dirigea vers le toit où l’attendait sa navette. 
Élysée possédait trois satellites : Perséphone, Koré et Proserpina, nommés en référence à l’épouse d’Hadès, gardienne des Champs Élysées. Ces lunes n’étaient pas vivables comme la planète, mais furent terraformées artificiellement grâce à des générateurs. Il n’y avait aucune vie autochtone sur ces astres et ils servaient avant tout à l’exploitation minière. Jade se rendait sur Koré, où l’activité principale était l’extraction de cosmonium, un minerai radioactif utilisé en tant que source d’énergie principal par l’Alliance. La station où Jade devait se rendre était assez crasseuse, rien d’étonnant au vu de l’environnement. La poussière et la brume était omniprésente. La navette se posa, soulevant encore plus de poussières. Avant de sortir, la détective enfila un foulard pour se protéger le visage. Un homme semblait l’attendre à l’extérieur, sans doute pour connaître la raison de sa visite.
-Suivez-moi s’il vous plait, nous allons parler à l’intérieur.
L’homme portait des lunettes de protection contre la poussière et escorta Jade à l’intérieur du bâtiment juxtaposant l’héliport, ce qui devait être le poste de contrôle principal de la station.
-Que puis-je faire pour vous ? Demanda l’homme de l’accueil.
-Je travaille pour l’agence Takanabe, je recherche cet individu. 
Tout en se présentant, Jade afficha le portrait du technicien disparu grâce à sa plaque de données. L’homme consulta rapidement ses fichiers grâce à son implant technologique.
-Il ne s’agit pas d’un employé, mais d’un résident. Nous mettons des logements à disposition des ouvriers gratuitement, mais il est possible d’en acheter. Les prix sont bien moins élevés que sur Élysée. 
Jade inspectait d’un large coup d’oeil les environs.
-Oui, je veux bien vous croire. J’imagine qu’il y a un réseau de transport en commun entre ici et la planète.
-Effectivement, nous nous en servons autant que pour le transport de marchandises que d’individus. Tous n’ont pas la chance de posséder une navette telle que la vôtre.
Jade remercia l’homme de l’accueil et se dirigea vers l’adresse qu’elle avait obtenue du disque de données. L’ensemble des bureaux et logements étaient situés dans la station, de longs couloirs rejoignant les différentes parties de la structure. Cela protégeait ainsi les locaux des poussières de l’environnement extérieur. Cela n’empêchait pas l’endroit d’être particulièrement sale, la poussière et le sable lunaire s’infiltrant partout. Le système d’éclairage parfois défaillant et le bruit incessant de la ventilation rendait l’endroit particulièrement inquiétant. La station était certainement plus sûre que Néron-Ville, mais ne possédait pas son côté chaleureux. Jade arpentait les couloirs, seule pendant de longues minutes. Les ouvriers étaient au travail, seuls quelques employés étaient dans leurs bureaux. Le son des talons de ses bottes résonnait à travers le couloir. Alors qu’elle approchait de sa destination, elle entendit derrière elle d’autres bruits de pas, puis le son d’une chaine heurtant le sol.
*
Alan ouvrit les yeux dans une ruelle pavée de bloc de grès. Il se trouvait dans une immense ville ressemblant à un fantasme de Cité de la Grèce antique. Les bâtiments étaient à l’image des pavés, en pierre claire et parfaitement propre. À travers tous les quartiers de la ville serpentait un cours d’eau, le Styx. La ville où se situait Alan était une représentation du réseau informatique. Les maisons étaient des serveurs ou des plaques de données, le cours d’eau représentait le flux d’informations qui circulait. Le ciel était d’un bleu éclatant, avec le soleil toujours comme s’il était midi. Dans les rues, devant certaines maisons se trouvaient des stands de vente. Les visiteurs du Styx pouvaient y acheter des produits auprès des interfaces virtuelles et recevoir le produit quelques heures ou jours plus tard. Cela permettait d’avoir un aperçu visuel du produit afin de l’acheter. Le Styx pouvait également servir de point de rendez-vous lorsque les personnes étaient éloignées par de longues distances. Les voyages stellaires étaient accessibles et pratiques, mais il fallait tout de même plusieurs jours de voyage pour relier Élysée et Agora. Un simple rendez-vous sur le Styx était alors bien plus simple.
Au-delà de ses aspects séduisants, ce monde virtuel était également un point de rencontre facile pour la Pègre et les activités illégales. En raison de la taille incroyable et en perpétuelle expansion de la cité virtuelle, il était impossible de tout contrôler. Certains quartiers devenaient alors, à l’image de Caesar-Ville sur Élysée, de véritables zones de non droits. Pour cette fois, le détective n’aurait pas à aller dans ce genre d’endroits, l’adresse du disque de données était un forum, une place publique où les gens pouvaient se rencontrer pour échanger. De nombreuses tables en pierre étaient installées, permettant de s’isoler pour discuter. Alan observa autour de lui. Dans ce monde il ne pouvait pas utiliser son temps de réflexion afin d’inspecter minutieusement chacune des personnes présentes, il devait le faire à l’ancienne. Une table jouait à un jeu de cartes, d’autres semblaient débattre autour de sujets divers. Rien n’était véritablement digne d’intérêt pour l’enquête. Il se dirigea vers la table où le client s’était rendu. Elle était entourée d’un cercle tracé dans la pierre, signifiant une discussion privée possiblement en cours. La présence de ce cercle empêchait de s’installer à la table et rendait invisible ses éventuels utilisateurs.
-Gab, la table est privée il faut que tu arrives à trouver si elle est actuellement occupée.
Alan et Gabriel était en communication permanente afin qu’il puisse lui donner accès à certaines choses verrouillées.
-Il n’y a qu’une personne de connectée. J’essaye de t’ouvrir l’accès.
-Cela ne sera pas nécessaire Monsieur Moore. Répondit une voix féminine qui se trouvait derrière Alan.
Le détective se retourna. La femme était une interface virtuelle, reconnaissable à sa peau bleue. 
-L’archonte souhaite s’entretenir avec vous Monsieur Miznjic.
Le cercle tracé dans la pierre disparut, permettant à Alan de voir que l’occupant de la table était un homme, la cinquantaine, vêtu d’une toge de fonction synonyme de son rang d’archonte.
Au sein de l’Alliance, les archontes étaient les hauts fonctionnaires de l’administration. Un tel titre signifiait une grande expérience dans un domaine bien précis. Légèrement grisonnant, avec une barbe taillée, l’archonte dégageait un charisme qui imposait le respect.
-Monsieur Miznjic, un plaisir d’enfin vous rencontrer. J’aurais aimé que cette entrevue ait lieu de façon plus classique, mais je suis actuellement très occupé dans l’Agora et ne peut me permettre de faire le trajet jusqu’à votre planète. Je me présente, Archonte enquêteur Meneios.
La voix de l’archonte était grave mais calme, idéal pour les discours et mettre en confiance son auditoire.
-Vous m’attendiez ? Demanda Alan. 
-Pas exactement, mais je suis tout de même ravi de vous voir ici. Néanmoins, votre présence et l’absence de la personne que je désirais voir est une mauvaise nouvelle autant pour moi que pour votre enquête.
Alan s’installa à la table, curieux d’entendre ce que l’archonte avait à dire.
*
Le couloir dans lequel se trouvait Jade était simple. Sur sa gauche, des portes menant aux habitations. Sur sa droite une immense baie vitrée, donnant vue sur les plaines désolées de la station. Grâce aux reflets de la vitre, elle vit que derrière elle, à plusieurs mètres, un homme ayant le même équipement que celui qui avait attaqué Alan à Néron-Ville avait surgi d’un des appartements. Devant elle, deux autres hommes sortirent de ce qu’elle supposait être l’appartement du client. Les deux hommes étaient armés de barres de métal. Un quatrième se mit aux côtés de l’homme au chaines. Tous les cinq se tenaient dans ce long couloir sinistre, attendant une réaction de l’autre camp.
-Alors les gars, vous êtes du genre timides ? Je ne suis pas effrayante pourtant.
La provocation de Jade fit réagir le guerrier aux chaines. Il projeta vers elle l’un de ses tentacules de métal qu’elle esquiva en s’accroupissant. Elle enchaina rapidement en se propulsant vers les deux hommes de l’autre côté du couloir. À Néron-Ville elle n’avait pas hésité à tuer froidement l’un de ces malfrats, mais ici la loi de l’Agora avait cours et les meurtres, même pour légitime défense pouvait la retarder. L’un des deux hommes tenta d’attaquer la jeune femme à l’aide de sa barre de métal, mais à sa grande surprise elle para simplement le violent coup avec son bras. En utilisant intelligemment son don de télékinésie, Jade pouvait augmenter drastiquement sa résistance physique et sa force, mais au détriment de son agilité. Elle devenait alors une véritable machine de guerre blindée, lanceuse de couteaux. La détective s’empara de la barre de métal et mis au sol l’ancien propriétaire avec un coup sur la tête. Elle lança ensuite la barre de fer dans la direction de l’homme aux chaines. Le projectile dépassa l’homme puis fit demi-tour afin de se placer dans le dispositif qui permettait de mouvoir les chaines, placé au niveau de la colonne vertébrale. Les chaines tombèrent au sol, mais le colosse était encore debout. Elle plaça ensuite sa main gauche sur la tête du deuxième homme, qui ne semblait pas comprendre ce qui se passait, et l’assomma simplement contre la baie vitrée qui se fissura légèrement à l’impact. L’homme avait certainement un important trauma crânien, mais il était encore vivant. Dans le même mouvement, elle lança l’un de ses côtés en direction du dernier homme posté à côté de l’homme aux chaines. Le couteau se planta dans le genou, le faisant immédiatement tomber de douleur. Après ce rapide déchainement de puissance, Jade fit une légère pause, se tournant vers le dernier homme debout.
-Écoute mon gros, je n’ai rien de particulier contre vous. Donc décampez maintenant avant que je ne me décide à me battre pour de vrai.
L’homme au chaines observa ses compagnons au sol. Il prit dans l’une de ses poches ce qui ressemblait à une petite seringue.
-En temps normal, après une telle démonstration on serait certainement partis. Mais là, c’est personnel. Tu as tué mon frère à Néron-Ville et je vais le venger. Pardonnez moi compagnons, mais je dois le faire.
Jade fit une légère grimace. Tomber sur le frère de l’une de ses victimes, ce n’était pas de chance. Après sa déclaration l’homme planta la seringue au niveau de sa carotide. Le malfrat avec un couteau dans le genou eut un cri de peur. Il commença à ramper douloureusement afin de quitter les lieux au plus vite. L’homme aux chaines poussa un cri de rage et de douleur, Jade se mit en position défensive anticipant une attaque. Le corps du colosse émit un horrible son de craquements d’os et de muscles, se désarticulant et se changeant en une bête immonde. Ne voulant pas assister à la fin de la transformation, Jade se précipita dans le logement du client. La pièce était vide, à l’exception d’un petit meuble semblable à une table de nuit sur lequel reposait une mallette noire. La mallette était reliée à des fils conduisant à un dispositif placé dans la table de nuit. Une bombe. Si jade prenait la mallette elle était certaine que cela déclencherait la bombe. Les membres du gang étaient donc en train de la désamorcer et non pas de tendre un piège à la jeune détective. Les cris au bout du couloir devenait de plus en plus monstrueux, Jade n’avait pas de temps à perdre. Malheureusement elle ne savait pas comment désamorcer un tel engin. Mais sans doute que l’un des malfrats le savait. Elle glissa en direction du plus proche et le tira rapidement vers la bombe.
-Hé, réveille-toi, dit-elle en giflant l’homme encore dans les vapes, si tu ne veux pas te faire dévorer par ton ami il va falloir aider.
L’homme émergea difficilement et tenta de se débattre. Jade l’immobilisa violemment et lui expliqua rapidement la situation. Comprenant visiblement qu’il risquait d’y passer s’il ne coopérait pas il désactiva la bombe.
-Maintenant dégage de là avec ton copain, je vais m’occuper du monstre.
Ne cherchant pas plus d’explications, les deux hommes tout de même bien secoués par les coups reçus se mirent à courir pour échapper à leur ancien ami.
Jade sortit du logement et comprit d’où venait la terreur des malfrats. L’homme n’était plus qu’un hideux monstres à quatre pattes, semblables à un rhinocéros décharnés possédant une rangée de cornes sur le dos. Autant dire que la détective n’avait pas l’habitude d’affronter de tels adversaires.  

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