Le grand Est by Vil Goupil | World Anvil Manuscripts | World Anvil
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Le nouveau comté

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Le nouveau comté

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Voilà que Vasilia marche seul d'un pas vif depuis plusieurs heures dans la forêt du Bolschylïess. Bien que le soleil soit haut, les Woschyliess, immenses pins d'une vingtaine de mètre de haut typique de la région, masquait les rayons de lumières. Une lourde obscurité ainsi qu'une forte humidité régnait sous les branches. Des racines noueuses couverte de mousse courait au sol. L'espace entre les racines était occupé par une épaisse couche de humus qui rendait le sol meuble et peu praticable, il était lui même recouvert de petites plantes qui montait à cinquante centimètre de haut et  étendait des lianes dans toutes les directions. Mais tout cela ne semblait pas gêner Vasilia qui parcourait ce terrain avec aisance.
Tachée de sang et ses vêtements déchirés, elle respirait bruyamment. Cela faisait plusieurs heures qu'elle courait à travers la forêt et elle avait esquivé trois plasmyat ce qui l'avait faire perdre du terrain dans sa chasse. Bien qu'elle marchait d'un bon pas elle s'arrêtait régulièrement pour scruter les arbres et le sol.

Vasilia aperçu quelque chose d'inhabituel, elle posa la main contre un arbre et l'examina, elle passa le doigt dans ce qui semble être une égratignure. Sur l'extrémité de son doigt c'était déposé un peu de limaille argenté. Elle s'imagina le prolongement de cette éraflure, elle suivi du regard cette ligne imaginaire puis regarda au loin au travers des branches basses. Elle reparti sur quelques mètres puis s'arrêta subitement pour s'accroupir et tâter le humus , une trace de sabot ! Elle laissa apparaître un sourire. Satisfaite, cet indice lui redonna du souffle pour poursuivre sa traque. Elle accéléra le pas en esquivant les branches sur son chemin. La piste était désormais facile à suivre, des branches cassés lui indiqué la direction. A plusieurs sapins d'elle la lumière perçait au sol, elle devait s'approcher d'une clairière. Elle continua son chemin vers la source de lumière. Soudain les arbres se dégagèrent, laissant apparaitre un vallon parsemé de feuillus, une rivière serpentait au milieu découpant des formes arrondis de prairies. Vasilia resta tapi à la lisière de la forêt observant minutieusement le paysage, soudain elle se figea, elle avait repéré l'objet de sa filature; les silhouettes d'un homme et d'un cheval dans l'ombre d'un arbre ligneux près de la rivière. Vasilia se courba et suivit discrètement la lisière pour bien rester cacher puis quitta la bordure forestière pour se faufiler dans les hautes herbes. Elle progresse furtivement pour arriver a quelques mètres du cheval. C'était enfin le moment, elle dirigea sa main dans son dos pour agripper la poignée de son épée courte et la tirer doucement de son fourreau. Encore quelques pas feutré, il ne fallait pas énervé le cheval, et elle tomberait par surprise sur le cavalier occupé à boire dans la rivière. Il s'était délaissé de son armure et armement qui gisait à côté de lui. Il ne portait plus qu'une grande chemise qui lui tombait sur les genoux et des bottes. Elle était à côté du cheval qui paissait tranquillement. Il n'y avait plus qu'environ dix mètres avant de parvenir à sa cible.
Soudainement le cheval se redresse et commence à s'agiter bruyamment. Alerté, le cavalier, attrapa son fusil à la main et se dirigea vers son destrier pour le calmer. Temps suspendu, il se fige alors qu'il surprend Vasilia a plusieurs mètres de lui son arme à la main.
Stupide canasson, pensa Vasilia ! Il n'y avait plus une seconde à perdre, elle ne se laissa pas décourager et s'élança vers le cavalier. Tout de même surpris le soldat tenta de réagir en levant son fusil et mettre en joue Vasilia qui lui arrivait droit dessus la rage dans les yeux, même une balle ne semblait pouvoir l'arrêter. Il va devoir bien viser, il n'a droit qu'a un coup. Le cheval pris de panique fit brusquement une ruade sue le côté et poussa le fusilier qui manqua de peu la tête de Vasilia. Le projectile percute et éclate dans l'épaule gauche de cette dernière. Vasilia est déséquilibré par la force du tir qui la fit chuter. Prise de frénésie elle se releva immédiatement dans un cri qui ne laissa paraître aucune douleur, seulement de la haine. Une fois debout elle se retrouve face au soldat qui a dégainer sa rapière, prêt au combat. Les deux combattants se dévisage longuement. Brusquement le soldat attaque en piquant vers Vasilia qui pare le coup et projette son poids dans son épaule gauche pour le faire chuter. Malheureusement son opposant voit le coup venir et esquive. Immanquablement Vasilia tombe et qui dans un nouveau cri rageur se retrouve à terre. Le combattant aperçoit son cheval qui lui permettrait de s'échapper plutôt que de combattre cette furie et tente d'attraper le harnais à terre pour fuir. Cependant dans sa hâte il se prit les pieds dans des racines de l'arbre voisin et s'affale lourdement sur le ventre. Vasilia qui s'était déjà relevée lui tomba directement dessus et lui planta son épée dans le dos. Ce qui l'immobilisa dans un cri terrible résonnant dans le vallon. Le soldat tentait de se débattre des bras dans des hurlements désespérée, il commença a se calmer quand il cracha du sang. Une fois calmé les tensions impulsés par les convulsions du corps de l'adversaire cloué au sol, sa mission vengeresse était enfin accomplie. Vasilia fut pris d'une fatigue extrême et la douleur apparut subitement dans son épaule blessé. Elle relâcha sa poigne et roula mollement sur le côté laissant son épée planté. Épuisé, elle se traina jusqu'à l'arbre en pleurant à chaudes larmes. En prenant appuie sur son bras valide elle se retourna et s'affala de tout son long contre le tronc. Elle porta la main à sa plaie brulante et poussa un gémissement bruyant. Rattraper par sa course folle, son corps lui rappela sa fatigue et empêcha désormais à Vasilia tout mouvement.  
Bloqué là elle se rendit compte que son adversaire était agonisant a quelques mètres d'elle et la fixé d'un regard brulant, droit dans les yeux. Elle ne pouvait y échapper et elle du faire face à ce qu'elle venait de commettre.
Elle prit conscience de ce qui venait de se passer, elle sentait son épaule éclaté lui faire mal, le soldat crachant du sang et gargarisait sa respiration dans un vacarme ronflant. Son regard la glace, son cœur s'accélère, sa respiration se raccourcis, sa vision se trouble et s'évanouis.

 

1766 : Dans l'obscurité d'un grand hall luxueux seul deux petites lampes à pétrole brille. Vasilia patiente, drapé dans une robe digne d'une reine. Elle patiente debout dans cette immense pièce d'une maison privée, celle de son père; Cerceï Oreliev. Elle fait face à d'immenses portes aux ornements finement exécuté. Mal verrouillées elles entrebâilles légèrement, elles laissent passer un rayon de lumière et le son provenant du salon qui se trouve derrière; Ca rigole et discute fort. Soudainement le silence se fait. Son père à du débuter son discours habituelle comme plusieurs soirs par mois. La situation ne lui plait pas. Elle préférerait être au lit plutôt que de passé des nuits entières à être présenté comme un animal de foire. Mais ce soir était une soirée importante. De ce qu'elle avait compris des courtisans prestigieux était présent.
Elle prends son courage a demain et s'approche des portes, c'était surement bientôt son tour. Elle approcha son oreille de l'entrebâillement pour écouter.
"...La destruction de ce riche royaume n'a laisser quasiment aucune trace, dont je suis l'un des dernier témoin. Je vous présente la dernière représentante de cette digne famille royal aujourd'hui disparus, Vasilia Korolievsk du Bolschylïess." 
ça y'est c'était à elle, Vasilia en entendant ces mots fit deux pas en arrière pour laisser les portes s'ouvrirent, poussé par deux valets. Elle fit son entrée sous des tonnes d'applaudissement, tous les regards étaient tourné vers elle. Ce fut comme d'habitude un accueil chaleureux mais assourdissant. Elle connaissait bien le salon qu'elle venait de pénétré mais lors des réceptions les lustres immenses étaient entièrement allumé. Il y'avait également des lampes à pétrole qui illuminait le moindre recoins. La lumière était intense surtout pour elle qui était resté dans l'obscurité. Il y'avait bien une cinquantaine de gens qui l'entourait et formait un arc de cercle vide. Au milieu de ce vide, a côté d'elle un homme, son père adoptif qui lui sourit, c'est Cerceï.

Vasilia est au milieu des nobles et bourgeois de la Cour impériale. Les visages sont flous le brouhaha est intense. Elle devait rester droite et écouter les discussions qui ne l'intéressait pas du tout.
- La marquise est allé a Seende pour la première fois.
- Une ville de qualité, fort agréable.
- Avez vous goûté le vin de Mist ?
- Il parait que ce sont des bêtes assoiffés de sang...
- La Dïat n'a toujours pas élu d'Imperor...
- Certes, une situation intenable pour l'Imperium...
- J'ai entendu que des villes libres étaient menacés directement par leur voisins.

Une jeune personne habillé d'une robe rouge s'approche de Vasilia et s'impose au groupe qui entoure la jeune fille. Sans prêter attention aux adultes du groupe, elle s'adresse au travers du bruit ambiant d'une voix douce et presque chuchotante à Vasilia en lui tendant la main "Viens.". Vasilia était heureuse de pouvoir quitter le cercle de bavardage et espère qu'elle l'emmène dans un endroit plus calme. Le groupe se tait et observe mais personne n'ose réagir à cette enlèvement soudain et peu poli. La dame habillée de rouge semble être très importante pour pouvoir s'imposer ainsi. Elles vont s'installer dans un coin de la pièce sur deux chaises. La dame en rouge se présente:
- Je suis Adelheid von Tzigerin mais pour toi ce sera juste Adelheid. Vasilia reste muette
- Tu ne le vois pas encore et pourtant quelque chose de grand ce prépare pour toi. La période n'est pas propice pour ce projeter dans l'avenir mais quand un nouvel Imperator sera élu, tu auras un rôle à joué et je compte sur toi pour le jouer correctement. Vasilia n'osa toujours pas parlé elle ne comprenait pas. Adelheid continua
- Vois tu nous avons un ennemi commun le Khanat Orduat, les Khoun. Ces monstres qui pille et rase nos villes et villages. Ils ont détruit ton royaume et ils menacent le mien. Les états impériaux de l'Ouest ne comprennent pas encore le danger que le peuple Khoun représente pour l'Imperium. Ton père a réussi à créer un engouement autour de la menace du Khanat Orduat, tu deviens un symbole de ce péril. Quant un nouvel Imperor sera élu nous devrons unir nos forces pour convaincre la Dïat et l'Imperator de soutenir nos projets de sécurité sur la frontière Est.

Vasilia resta muette, elle était encore trop jeune et novice pour parler de politique. Surtout elle ne comprenait pas ce que Adelheid lui demandait. Cerceï arriva à ce moment.
- J'espère que je ne vous interromps pas.
- Non, nous faisions connaissances, répondit Adelheid poliment. Elle s'adressa de nouveau à Vasilia
- Nous nous reverrons très vite.
- Ce sera avec un grand plaisir. Répliqua Cerceï à la place de Vasilia qui resta bouche bée
Adelheid von Tzigerin se leva doucement, reforma sa robe et se fondit parmi la masse de courtisans. Cerceï la suivit des yeux puis se tourna vers Vasilia.
- Woah, Adelheid von Tzigerin voilà qui ferait une amie de premier choix mais viens j'ai quelqu'un de très important aussi à te présenter. Vasilia se leva à son tour et pris la main que son père lui tendait. Ils prirent la direction d'une autre pièce voisine. En y entrant un épais nuage de fumée pris Vasilia à la gorge. La lumière était plus tamisé et l'ambiance beaucoup plus calme. Soudain un cri de joie et une exclamation
- La voilà !
Les yeux de Vasilia lui piquait et elle ne voyait guère au travers du nuage. Rapidement une silhouette d'enfant lui arriva droit dessus.
- C'est merveilleux la princesse du Bolschylïess. C'était un enfant un peu plus jeune que Vasilia qui se stoppa devant elle. Cerceï fit les présentations.
- Vasilia je te présente Ludwig II de Gebelland fils du défunt Imperor Ludwig premier.

 

Vasilia sortit de sa torpeur dans un cris. Le soir était là et le soleil rougeoyant se couché doucement derrière les cimes des sapins plongeant le vallon dans la fraicheur d'une semi-obscurité. Tout son corps était endoloris et bouger ne serait ce même que le petit doigt lui demandait un effort effroyable. Après quelques étirement douloureux, elle remarqua le cadavre de celui qu'elle avait laissé souffrir face dans la terre. Vasilia ne pouvait le laisser là sans rien faire, même si c'était son ennemi et qu'elle l'avait poursuivi à travers la forêt pour se venger. Son éthique lui dicta d'agir. Peut être qu'un seymïo de stase pouvait encore le sauver. Elle tenta de se relever. Sa tête tournait fort et son équilibre était vraiment bancale, elle fit quelques pas vers le corps mais elle du s'arrêter pour vomir. Arrivé à son niveau elle vit son visage salit d'un mélange de sang séché et de terre. Avec ménagement elle retira la lame d'entre les côtes du gisant. Puis en rassemblant ses dernières forces, elle alla attraper par les épaules le pauvre homme.
Elle le tira difficilement vers l'arbre et l'assis contre le tronc où elle s'était évanouis. Elle entreprit de l'installer plus confortablement en lui plaçant les jambes en croix et les mains jointes dans le creux de l'entrejambe.
- Voilà, j'espère que tu es encore avec moi !
Vasilia s'agenouilla face à lui et joint ses mains au niveau de son visage. Elle s'arrêta un instant pour le détailler c'était la première fois qu'elle voyait un khoun sans son casque. Il avait des traits très particuliers, c'était une physionomie qu'elle n'avait jamais vu. Son visage était couvert de poil noirs à l'exception du pourtour des yeux, du nez et de la bouche. Organes qu'il avait fort grand par ailleurs. Il ne ressemblait en rien au ethnie qu'on pouvait croiser dans l'imperium ou dans les pays voisins ni dans le Bolschylïess d'ailleurs. 
Une fois son observation terminée elle reprit sa première tâche. Elle plaça ses paumes ouverte jointes vers l'extérieur, pour les écarter ensuite et faire apparaître son répertoire seymthïot. Quatre symbole brillant de rouge apparurent, c'était les seymïos qui se révélèrent en dansant et se plaçant en arc de cercle autour de sa main droite. Elle déplaça sa paume droite sur le sigle le plus a gauche de sa main. Le seymïo se stabilisa dans sa main et elle le tira vers le haut, ce qui, fit apparaître trois autres sigles. Parmi eux s
on seymïo de stase. C'est là que les
seymthïot du mourant et de Vasilia apparurent à côté du sigle de stase.
- Super tu es avec moi. s'exclama Vasilia
Vasilia glissa la stase sur le seymthïot du soldat qu'elle activa avec majeur et index joint. Apparu de couleur doré un signal lumineux entre les mains du soldat, le seymïo de stase c'était activé et fonctionné bien. L'activation d'un seymïo pouvait se repérer à des kilomètres à la ronde et cela allait attirer l'attention de ses ennemis bien assez tôt. Vasilia devait rapidement quitter les lieux... mais par où ? Elle était complétement perdu et la nuit était tombé. S'enfoncé dans les bois du Bolschyliess allait être très dangereux. Les plasmyat devaient grouiller à cette heure là, elle était déjà chanceuse de n'en avoir croisé que quelque un et de na pas avoir du les affronter durant toute sa traversé de la forêt. Cela lui arrivait rarement mais cette fois Vasilia n'avait pas réfléchis avant d'agir. Si elle voulait avoir une chance de survie elle devait désormais attendre le matin cependant elle était sur le territoire du Kutjük Genoghouz. Un dilil patrouillant dans les environs allait irrémédiablement être attiré par le seymïo et arriverait surement avant le levé du soleil. La pensée que prendre le risque de se laisser faire prisonnière plutôt que de s'aventurer dans les bois était enviable faisait son chemin malgré les histoires horribles qu'elle avait entendu à propos des pratiques Khoun. De plus une fois au campement des orliköny, elle pourrait prendre le temps de se repérer pour fuir dans la bonne direction, vu son état de fatigue cette idée lui sembla moins folle. 
Vasilia fut sorti de ses pensées par un long frisson. Elle se rendit compte qu'elle avait froid et un feu serait le bienvenue , de toute façon sa position était déjà signalé par le seymïo. Alors elle s'affaira à ramasser des branchages en lisière de forêt et alluma un petit brasier. Une fois réchauffée elle alla vérifier l'état du seymïo de stase de son nouveau compagnon d'infortune. Bien que le caractère briller toujours dans les mains elle voulut confirmer son état.  Après quelques gesticulation des mains et de navigation dans son seymthïot elle s'assura que ce dernier était toujours en stase. Vasilia espéré, mais ne se l'avouait pas, que le seymïo tienne assez longtemps et que sa victime une fois ranimé
l'aide à réduire sa peine, si elle était faite prisonnière, en plaidant sa clémence.
Peu rassurée de sa situation elle s'allongea près du feu, de toute manière elle n'avait pas le choix et supprimer le seymïo de stase était hors de question. Une fois la rage passé elle regrettait amèrement d'avoir poursuivi ce bougre dans la forêt pour le poignarder. Qu'elle idée folle ! Elle qui pourtant savait si bien se maitrisé avait perdu le contrôle sur un temps si long. Là voilà perdue au beau milieu du bolschylïess à tenir compagnie à sa propre victime.
Tandis qu'elle ruminait sur ses actions, ses yeux se fermait seuls. Vasilia était morte de fatigue
, elle regardait les étoiles en pensant à ce qu'il l'avait fait sortir de ses gonds. Encore ce matin tôt elle visitait sa colonie de Silberde qui fut attaqué par surprise par ce fichu dilil. Ils étaient peu nombreux mais extrêmement bien armé. Les hommes de Vasilia ont été défait rapidement et son ami Sebastian touché gravement par balle. Puis ils s'en étaient allé comme ils était apparu.  Voilà ce qui lui avait fait perdre son sang froid, elle pensait que son ami de jeunesse était mort alors qu'elle n'avait même pas pris le temps de vérifier et s'était lancé à la poursuite des orliköny sans se retourner.  
- J'espère que tu vas bien Sebastian ? souffla t'elle vers le ciel.

 

25/09/1769Vasilia était debout dans son secrétaire, elle tournait le dos à une grande fenêtre. Derrière elle, la cour intérieure couverte de son hôtel particulier d'Hauptstadt. Une douce lumière descendait de la cour pour se répandre sur les nombreuses plantes exotiques qui projetait des dessin de riches volutes autour de la silhouette de Vasilia. Elle écoutait attentivement Sebastian, son ami d'enfance, assis dans un luxueux canapé en face d'elle parlé de ses aventures à l'est de l'Imperium. Elle avait tant de choses à apprendre mais elle avait une question importante à lui poser mais ne savait pas comment s'y prendre.
Sebastian tout en narrant ses aventures depuis son confortable canapé, admirait cette jeune femme. Petite princesse orpheline, qui partit de rien avait été projeté par son père adoptif comme un boulet de canon au sein de la cour impériale. Après quelques années à la capitale impériale, Hauptstadt, et s'étant assurer de l'autonomie de Vasilia, Cerceï, son père était partit reprendre le commerce avec les états de l'Est. Elle avait décidé de rester au sein de l'élite impériale pour se faire une place dans la noblesse, ce qui malgré tout ses efforts n'était pas choses aisée. Mais voilà il y'a une semaine après des années de tractation avec son amie Adelheid von Tzigerin, l'Imperor et la Dïat lui avaient accordé le titre de grahf de Grenzewald. Vasilia conservait précieusement depuis la missive impériale. Elle était aujourd'hui sous sa main, posée sur son bureau. Elle ne l'avait pas ouverte car elle l'a gardé pour les autorités de Grenzewald. C'est pour cela que Vasilia voulait voir Sebastian par cette belle après midi car ses quelques années de service dans l'armée impériale comme servant dans la Kavalery, l'avait amené a patrouillé le long du fleuve Ranitja et bien sur il avait pu voir le château de Grenzewald et sa ville éponyme.

Vasilia pivota la tête légèrement pour intercepter le regard perdu de Sebastian. Il revint très vite au sujet,
- Je m'égare tu m'avais demandé une description de Grenzewald ? Vasilia sourit et hocha la tête pour confirmer.
- Tu le sais le Ranitja est un fleuve très large, infranchissable. Il n'existe que deux endroits où il est possible de traverser. Le premier est au nord à l'embouchure, quand le fleuve se jette dans le lac Düdjewioro.
- C'est là que se trouve la ruine de Starckenfelsen. Interrompit la nouvelle comtesse. Vasilia voulait prouver qu'elle avait à cœur de connaître ses terres nouvellement acquise.
Sebastian acquiesça de la tête et repris.
- Le deuxième est, tu le sais bien, la cité de Grenzewald et ses îles. A cet endroit le fleuve s'élargit mais perds en profondeur également laissant apparaître une dizaine d'îles. La plus grande accueille Grenzewald, un village fortifié d'a peu près 500 âmes. Sebastian s'arrêta de parler pour se lever du canapé et se diriger vers le secrétaire. Vasilia ne bougea pas mais ne le quitta pas des yeux.
- Je me permet... et il saisit une feuille et un crayon. Il débuta un dessin de Grenzewald
- Les murs ne fortifie que la rive est avec un fortin qui donne accès à un pont détruit. Il faut traverser deux autres îles avant d'atteindre la rive est du fleuve. Ces îles étaient elles aussi fortifié mais depuis l'attaque Khoun les ponts ont été détruit et les fortins abandonnés à la végétation. Un donjon fortifié se trouve sur la rive ouest et surplombe la cité sur un aplomb rocheux. Le pont depuis la cité vers la rive ouest passe sous le donjon. Une herse et un pont levis construit dans la roche, peuvent empêcher tout accès à l'Imperium. Les fortifications du village sont peu entretenue et s'érode tout doucement mais la largeur du fleuve est une protection naturelle contre toute tentative d'agression.
Sebastian se tut, en relevant la tête de son dessin il remarqua que Vasilia le regardait intensément et ce fut son tour de soutenir son regard.
- Je ne suis pas seulement là pour te décrire ton nouveau comté. Tu as quelque chose d'autre à me demander, n'est ce pas ? Vasilia fit un pas sur le côté, et regarda par la fenêtre. Depuis qu'elle savait qu'il était rentré elle s'était préparé cette question depuis plusieurs jours et était gênée de demandait cela. Ce n'était pas dans son éducation de formuler une demande, son père lui avait appris a exiger. Sebastian, lui aussi, savait très bien cela, car ils avaient quasiment grandit ensemble, et cette fois ci il ferait tout son possible pour ne pas formuler la question à sa place. Quitter la Kavaleri pour accompagner Vasilia dans son périple était beaucoup trop important pour qu'il l'exprime pour elle. De toute façon il l'aurait suivi si elle l'avait exiger, il voulait retourner là-bas. Ce pays sauvage et dangereux où tout était à faire, le fasciné.
Voilà plusieurs minutes que le silence régnait, lourd, de plomb et Vasilia lui tourné maintenant totalement le dos.

- ... D'accord je viens avec toi. Souffla t'il bruyamment en levant un bras pour signifier son abandon dans ce petit conflit amical. Il resta le bras en l'air le temps qu'elle se retourne, tout en la dévisageant d'une grimace pour lui témoigner tout de même son agacement quant à l'attitude de Vasilia. Certaine mauvaises habitudes ont la vie dure surtout si elles ont été utile par le passé.
Vasilia avait envie de le prendre dans ses bras comme quant ils étaient plus jeune mais elle se retint. Elle devait maintenant faire attention à son statut. Sebastian qui la connaissait bien remarqua sa retenue.
Après quelques instants il reprit la parole pour couper court à ce moment gênant.
- Je suis d'accord pour t'accompagner et t'aider à t'installer la bas. Cependant il faudra que tu suive mes consignes pour survivre. L'est est un endroit dangereux, les bandits et les plasmyat pullulent dans les forêts. De plus je ne suis pas certain que la population, qui se gérait toute seule jusqu'à maintenant, soit heureuse de te voir arriver.
Elle hocha de la tête pour acquiescer et ajouta
- Il faut préparer le voyage dès maintenant. Nous partirons d'abord tout les deux puis un deuxième convoi, plus protégé, apportera mes affaires.
- Pourquoi deux convois ? Ne pouvons pas partir tous ensemble ? Ce serait plus prudent.
- Non, les charrettes sont trop lentes, je dois m'y rendre au plus vite. Le richter a du déjà annoncé ma nomination et mon arrivée. C'est pourquoi nous devons partir au plus tôt juste tous les deux...
Sebastian lui coupa la parole
- A deux ?! Mais c'est se mettre en danger inutilement, non seulement la région grouille de plasmyat mais de plus le bolschylïess et Grenzewald sont en pleine saison des pluies.
- C'est non négociable.
- Mais tu était d'accord pour le faire selon mes conditions !
- Tout est sujet à discussion sauf le jour de notre départ. Et juste nous deux, nous attirerons moins l'attention qu'avec tout un convoi.
Sebastian était énervé par l'attitude de Vasilia mais il finit par concéder.
- L'organisation du voyage est à ma charge ?
- Oui
-Très bien, nous partons la semaine prochaine.
- Dans trois jours ! répliqua Vasilia immédiatement. Sebastian se mordit l'intérieur de la joue d'agacement. Elle n'était pas possible.
- ... dans trois jours, nous partons. ajouta t'il
Vasilia semblait très satisfaite et affiché un grand sourire. Sebastian pensa qu'elle ne se rendait pas compte à qu'elle point le voyage allait être dur mais il l'avait vu dans pire situation et qu'elle s'en sortirait peut être très bien.

Le jour du départ arriva très vite, Vasilia était très excité et le 28/09/1769 tout était prêt. Sebastian lui par contre était beaucoup moins enjoué il avait tenté de repousser la date de départ plusieurs fois en pretextant le manque de préparation mais rien n'y fit. Vasilia était la personne la plus tétue qu'il lui était donné de connaitre.
 

C'est au petit matin alors que le soleil se levait à peine que Vasilia ouvrit les yeux pour se trouver face à des orliköny penchait sur elle. Finalement un dilil l'avait trouvé. Elle jeta rapidement un coup d'œil à son voisin pour constater que le seymïo de stase était toujours actif cependant personne ne cherchait à le récupérer dans son répertoire de seymtïot. Ils discutaient tous dans un langage qu'elle n'avait jamais entendu. Ils étaient tous habillé d'une armure de maille qui couvrait une grande robe fendue devant qui leur arrivait au pied. Le tissus semblait très épais et lourd. Ils portaient également un casque, surmontait de très longue plume aux couleurs vives, qui recouvrait l'entièreté de leu tête et masquait le visage. Enfin un homme se pencha, en poussant un soupir, apparemment à contrecœur sur le soldat en attente de réanimation et son seymïo. Appliqua index et majeur joint sur le sigle puis les sépara ce qui signifiait qu'il avait détruit l'information du soldat et le condamné à disparaître définitivement. Vasilia objecta d'un "non" désespéré en attrapant le bras de l'homme mais rien n'y fit, il était trop tard, le seymio était détruit. Les soldats semblait s'énerver de l'attitude de Vasilia et l'un deux lui assena un coup dans l'épaule, ce qui l'a fit se plier sur elle même de douleur. Elle n'y croyait pas ! Qui ferait ça à un camarade ? Quant elle releva la tête, les orliköny se tenait tous autour de Vasilia et discutait nerveusement. Ils n'avaient pas l'air d'accord entre eux. Finalement il y'eut un silence et l'un d'eux s'avança avec une corde. Il attrapa les bras de Vasilia sans ménagement pour lui lier dans le dos, ce qui lui arracha de nouveau un cris de douleur . Attraper sous l'aine du bras sain il l'a força à se lever et l'emmena à son cheval pour la faire monter. Tout le Dilil remonta à cheval et partirent ensemble dans la forêt.

Les orliköny semblait maitrisé la forêt et savait très bien où ils allaient et après la journée de voyage à travers les sapins, ils arrivèrent de nouveaux dans une petite clairière où ils établirent le camp. Descendu de cheval les cavaliers ôtèrent leur casque et défirent la première couche de leur armure de mailles. Ils avaient tous ce type physique si particulier et étranger, le même que celui qu'ils avaient laissé dans la clairière précédente. Pour elle ils se ressemblait tous comme deux gouttes d'eau hormis celui qui l'avait prise sur son cheval. Il avait une gigantesque cicatrice lui traversant le visage, elle pouvait désormais en identifier un. Tandis que les cavaliers s'affairaient à monter les tentes et dessellaient les chevaux, Vasilia qui attendait assise au milieu du camp, vit se rapprocher le cavaliers à la cicatrice avec un couteau, il se mit derrière elle pour lui trancher les liens. Tout d'abord Vasilia ne comprit pas ce geste qui la libéré et relâcha la pression sur son épaule endolori. Pourtant c'était logique, elle était encore plus loin de tout, s'enfuir maintenant signifier sa mort certaine et elle tenterait encore moins de s'attaquer à eux avec son épaule blessé. Sa seule possibilité de survie était de les suivre. Une fois libérée il se positionna devant elle et lui expliqua quelque chose qu'elle ne comprit pas. Il agitait le couteau devant sa plaie. Elle saisit enfin le tenant de ses paroles, il allait lui extraire la balle logé dans son épaule. Il lui présenta également un morceau de bois, il mima de le mordre. Il n'y avait plus de doutes il allait l'opérer avec son couteau, maintenant. Cela allait être extrêmement douloureux mais Vasilia se résigna, il fallait bien faire quelque chose pour la soignée. Elle attrapa la branche entre ses dents et serra fort pendant qu'il plongea sa lame dans la plaie.
L'opération ne dura pas longtemps, pourtant Vasilia s'était évanouis sous l'affliction et quant elle se réveilla elle était bandé et le bras en écharpe. Vasilia s'étonna, pour des bêtes sanguinaires et amorales, tels que décrites à la cour impériale, ils prenaient soin de leur prisonnier. Son épaule la lancée et des éclairs de douleurs lui traversé maintenant le bras elle n'était pas certaine du bienfait de cette opération. Son chirurgien un peu plus loin, allongé sur son paquetage remarqua qu'elle s'était réveillée en gémissant. Il fouilla dans les poches de son sac pour en sortir un sachet dont il extrait deux longues herbes. Toujours en mimant il lui indiqua de les mâcher ce qu'elle fit. Les herbes étaient facile à mordre mais elle avaient un goût de bois moisie absolument infect. Elle voulut recracher mais très vite elle comprit que c'était un antalgique. La douleur n'avait pas disparut mais elle était très vite devenu supportable. Qu'elle était cette herbe si puissante ? Il n'y avait rien de pareil dans l'imperium en tout cas à sa connaissance. Puis elle sentit sa tête tourné légèrement et ses yeux roulé dans leurs orbites. La douleur avait entièrement disparut cependant Vasilia ne parvenait plus à se concentrer et fini par sombrer dans un sommeil sans rêves.


Quand elle se réveilla de nouveau la nuit était tombé et un feu avait été allumé. Un des cavaliers chantonnait tandis qu'un autre sortait des victuailles d'une sacoche. C'était principalement de la viande et du pain séché. L'un d'entre eux lui tendit un morceau de pain sec et lui montrât comment le manger. Le morceau devait aller dans la joue pour se ramollir et ainsi le sucer doucement, elle connaissait bien cette technique pour trompé la faim enseigné par son père. Pendant qu'il s'imbibait de bave on pouvait mâcher un bout de viande. On lui donna ensuite un peu d'eau. C'était peu comme repas mais mieux que rien. Les orliköny tenait une discussion calme sans se soucier de la présence de Vasilia. Elle n'essaya pas d'échanger avec ses étrangers au langage si différents. Il y'eu de nouveau un éclair dans son bras, la douleur se réveillait elle aussi. Son entourage remarqua ce sursaut soudain et peu s'en soucièrent, la plupart du groupe retourna à sa discussion. Pourtant le soldat à la cicatrice lui tendit de nouveau de cette herbe mais une seule feuille cette fois ci, surement pour ne pas s'évanouir de nouveau.
Pendant qu'elle mâchait elle écoutait les discussion des orliköny, elle ne parvenait pas à distinguer des mots clairs ou encore des phrases. Il semblait tout mixer en une seule courte mélopé, il lui semblait qu'ils parlaient extrêmement vite. Détendu par sa mastication, elle s'allongea dans l'herbe. Sa situation ne l'inquiétais plus du tout, elle se fichait de savoir ce qui allait lui arriverait le lendemain ni même de leur destination. Elle eut encore la présence d'esprit pour relever la puissance de cet herbe et qu'il lui en fallait absolument à Grenzewald, elle pourrait en faire commerce dans tous l'imperium. Doucement la volonté de réfléchir s'éteignit et le sommeil l'envahissait de nouveau.    


Assise à table sous la fenêtre de la chambre d'une auberge de Schimmelholz. Vasilia dévisageait son bol fumant. Un grand bol débordant de choux et de pommes cuits au vinaigre de miel en plus des morceaux de gras d'oie flotté mollement dans le mélange. L'air dégouté elle passa de son repas à regardé par la fenêtre le paysage flouté par des trombes d'eau. Sebastian l'avait prévenue avant le départ que la pluie allait être intense mais elle n'imaginait pas à qu'elle point. La lassitude des jours de voyage sous la pluie depuis Hauptstadt accablait Vasilia, pourtant elle ressentait au fond de sa poitrine la chaleur de l'enthousiasme de prendre possession d'un nouveau territoire où tout était à faire. Ce sentiment galvanisait tout son esprit et lui donnait assez de courage pour continuer son expédition. Elle qui n'avait jamais quitter la capitale impériale ce périple était une aventure incroyable, cependant elle savait bien que le plus dur restait à venir et le courage n'allait pas suffire.
Ils avaient du faire un détour par Schimmelholz pour rencontrer le richter Egon ce qui leur avait fait un détour de plusieurs jours. Cette entrevue était importante car un richter permettait d'officialiser la parole impériale auprès du peuple. Mais le richter était déjà partie en mission à l'Est, il ne devait pas revenir avant plusieurs jours et Vasilia ne voulait attendre plus longtemps, certainement qu'il était allé annoncé sa nomination à Grenzewald. Il n'y avait plus que quelques jours de voyage mais cela allait être les plus compliqué. La route devenait impraticable avec toute cette pluie et les auberges et villages pour s'arrêter allait se faire rare. 
Il fallait un gros repas pour débuter la dernière partie du voyage vers Grenzewald en passant par Torwald. Cela tomber bien, le plat typique de cette région qu'elle allait devoir traverser, était justement très riche. 

Sebastian entra dans leur chambre, paré de la tête au pied d'un grand manteau de cuir huilé. L'odeur était prégnante presque insoutenable même les vapeurs du vinaigre chaud de son repas ne couvrait pas les puissantes émanations du manteau, des deux manteaux ! Vasilia remarqua la deuxième pièce de cuir pendant dans les bras de Sebastian. Toujours silencieuse elle soutenait le regard de Sebastian. Elle fit un geste désapprobateur du menton vers le manteau. Sebastian la connaissait bien, malgré son sang noble Vasilia ne craignait pas les manières et frusques de roturier, du bas peuple. Néanmoins elle ne supportait pas les odeurs acres.
- L'automne est là. Ce qui, dans cette région, signifie saison de pluies intenses, très intenses comme tu as pu t'en rendre compte. Il nous faut un équipement plus adaptés.
Vasilia l'écouter sans le regarder. Son regard porter de nouveau sur les hauteurs toutes proches de Vismo. --Quand la pluie t'auras alourdies de plusieurs kilos et couverte de boue... Tu supplieras pour porter ça.

Avec une grimace pincer, Vasilia délaissa son aigre soupe pour un quignon de pain sec. Fracturé en plusieurs morceaux, elle les consommerait au fur a mesure dans la journée. Pour tromper la faim, il ne fallait surout pas le macher mais laisser la salive le ramollir. 
- Tu sais que Grenzewald ne te proposera pas mieux ? Cette région est connue pour son confort extrêmement... sobre.
- Je changerai cela. Affirma Vasilia

Sebastian sourit. A chaque fois que Vasilia ne savait pas quoi répondre, elle penchait légèrement la tête puis vous regarder droit dans les yeux en répondant une affirmation dénué de sens que seul des membres de sa classe sociale pouvait faire. Tout en maintenant son regard Vasilia, silencieuse, pris la direction de la porte, s'arrêta devant son compagnon de route et agrippa la cape pour la revêtir. Sans dire plus de mots elle passa la porte pour s'enfoncer dans le brouillard humide qui emplisse désormais le moindre centimètre cube d'air. Sebastian toujours avec un sourire malin remarqua à Vasilia qui attendait, droite et impassible dans la brume épaisse qu'il fallait d'abord seller les montures. Il attrapa le bol abandonné avant de la rejoindre et lui tendit: "Ton père était un aventurier endurci mais toi, actuellement, tu ne tiendra pas une journée avec cette miette."

Il avait raison, elle se résigna à engloutir cette bouillie déjà tiède. Sebastian tourna les talons pour se diriger vers les chevaux qui en réalité était sellé est prêt à partir.

1776 Le groupe d'orliköny arriva à l'orée du bois en fin de matinée, le soleil était haut dans le ciel. Vasilia découvre des champs qui s'étendent à perte de vue et au milieu une immense structure qui ressemble à une ziggourat avec deux terrasses. Les champs sont travaillé par des groupes surveillés souvent par deux gardes. Vasilia comprends que les nombreux villages pillés de la frontière ont alimentés en esclaves cette colonie. Ils leur faut encore quelques heures pour parvenir à cette dernière qui est entouré d'un grand campement fait de centaines de grandes tentes. Les orliköny discutent entre eux en riant, arrivé au pieds de la ziggourat ils se séparent et celui qui transportait Vasilia sur son cheval prends la direction d'un bâtiment long au côté rond. Les tentes sont faites de planches et de pierres, le toit de toile tendu. Des décorations équestres sont sculptés dans les planches. D'ailleurs Vasilia remarque que ce type de bâtisse couvre la ziggourat et que cette dernière est une construction cyclopéenne fait d'énorme rocher faisant au moins deux fois la taille d'un homme pour les plus petits et cinq fois pour les plus grands. Vasilia réfléchissait à cette différence d'architecture. La ziggourat ne semblait pas avoir été bâtis par les cavaliers, elle s'avérait beaucoup plus ancienne et les style ne correspondait pas. Les tentes paraissaient poser là, sans aucune corrélation avec la ziggourat dessous.
Là, une idée germa dans l'esprit de Vasilia: Était ce les ruines du royaume Korolievsk, détruit par le Khanat Orduat, dont elle était à l'origine ? Est ce que ses ancêtres était à l'origine de ce bâtiment cyclopéen ? 
L'orliköny arrêta son cheval devant l'entrée de la longue bâtisse. Il força Vasilia a descendre et la poussa sans trop de ménagement à l'intérieur. La tente était grande et était peu meublé. Là assis dans l'éclairage de la porte un homme qui ne ressemble pas aux orliköny ou aux soldats. Il a l'apparence d'un oxydae central, il pourrait tout à fait venir de l'Imperium, à côté de lui un petit homme lui par contre appartenait à la même ethnie que les cavaliers. Il tenait un rouleau de papier sur une planche et un petit secrétaire sur sa gauche ou s'entassait des plumes et pinceaux. Il devait être scrybe ou notaire. Le cavalier à la cicatrice alla parler à l'oxydae, ils échangèrent brièvement. Vasilia continua sa réflexion: Avait elle retrouvé son lieu de naissance ? Elle n'en était pas certaine mais elle était sur d'une chose cette ziggourat avait un lien avec ses origines.
L'homme assis stoppa les réflexions de Vasilia par une question parfaitement parlé dans la langue hoch.
- On me dit que tu viens de la frontière ouest, est ce exact ? Puis il se répéta en jaïsk que Vasilia comprennait également.
- Oui répondit elle en jaïsk. Le petit scrybe semblait tout noté, il valait mieux taire ses origines nobles et imperiale pour faire valoir un quelconque droit pour le moment.
- Bien, continua le maître des lieux en jaïsk, bienvenue à Dum, capitale du Kutjük Genoghouz. Je suis Menge, haut responsable des esclaves. Je suis désormais ton maître et juge. S'il y'a un problème ou une dispute dans le camp viens me voir. Le maître des esclaves s'arrêta et réfléchis tout en la scrutant.
- Tu es petite et fine, tu travailleras avec les plus jeunes dans les conduits. Le soldat qui t'a fait prisonnière t'emmènera maintenant à ton camp. N'essaie pas de t'enfuir et tu seras bien traitée, plus tard un médecin viendra inspecté ton épaule. Ah oui et l'utilisation de ton seymthïot est absolument prohibé. C'est tabou dans la culture khoun. Si tu l'utilise tu te risques à de graves punitions.
Le secrétaire fit un geste du menton dans la direction de Vasilia.
- ha oui j'oubliais le principal. Quel est ton nom et quel âge as tu ? demanda t'il en hoch
- Je m'appelle Vasilia et j'ai 22 ans... Vasilia se stoppa net et l'oxydae eu un petit sourire. Son petit piège avait fonctionné. Il savait maintenant qu'elle venait de l'imperium et de plus que seul les aristocrates ou bourgeois connaissent précisément leur âge. Il savait maintenant qu'il avait un prisonnier de statut plus gradé qu'un simple soldat.
Vasilia resta planté là quelques instants et l'homme fit un geste au soldat en prononçant quelques mots qu'elle ne comprit pas. Le soldat lui colla une gamelle avec des couverts dans la main. Il lui jeta ensuite sur l'épaule une couverture lourde en laine. Ils ressortirent de la grande bâtisse de toile et bois et s'enfoncèrent entre les tentes pendant plusieurs minutes. Ils ne leur fallut pas longtemps pour arriver à un genre de petite place avec un grand foyer central. Le soldat lui fit signe de s'asseoir et avec peu d'aisance prononça en hoch le mot "attend"

Il se passa toute l'après midi, Vasilia avait très faim et elle était fatiguée quant un bruit de corne résonna dans la plaine. Quelques temps plus tard arriva une masse d'enfants et de quelques jeunes gens qui avait peut être l'âge de Vasilia. Peu lui prêtèrent attention, ils semblaient tous éreinté. Une jeune fille d'environ 16 ans s'approcha d'elle et lui parla en jaïsk. 
- Il y'a de la place dans ma tente avec mon frère Blazej si tu veux ?
- Et toi ? Comment tu t'appelles ? Répondit Vasilia.
- Pimpiska
- Cela fait longtemps que vous êtes ici avec ton frère ? 
- Peut être 5 ou 7 ans. Je ne sais pas, en tout cas cela fait longtemps. 
- Je partagerai ta tente avec plaisir. Ajouta Vasilia. Comment est t'on traité ici ?
- Plutôt bien, les journée sont dures mais les repas plus que nourrissant.
- Et les plasmyats ?
- Etonnamment il n'y en a pas. De tout le temps où je suis restée, je n'ai pas entendu parler d'une seule incursion. 
- Etonnant oui, avec tout ce qu'ils ont déforesté, les plasmyats devraient réagir ?
- Peut être, je ne sais pas.
- Et qu'est ce qu'on doit faire pendant la journée ?
- Déblayer des tunnels, les reconstruire et les étayer. Si nous trouvons des objets nous devons les amener au contremaître.
- Des objets ?
- Oui les tunnels de la ziggourat en sont plein et les khoun semblent beaucoup s'y intéresser. Il y'en a de toutes sortes du simple couteau aux trucs plus complexes composé de centaines de pièces. On ne sais pas à quoi ça sert, la plupart sont en mauvais état et inutilisable.
Ainsi les khoun font des fouilles. Ils étudient la ziggourat, c'est certain maintenant pour Vasilia, ils ne savent pas ce que c'est que cette structure ni qui l'avait occupé. Cependant cela fait une vingtaine d'année qu'ils occupent les lieux, ils ont du découvrir des éléments intéressant.  

Le soir était arrivé, Vasilia s'était emmitouflé dans sa couverture. Tous les esclaves étaient rassemblé autour du feu de la petite place, ils attendaient le repas. Deux personnes arrivèrent en portant un lourd chaudron, tous les jeunes se tinrent tranquille et s'organisèrent en une queue ordonné dans le plus grand des calmes.
Pimpiska se tint à côté de Vasilia.
- Donne moi ton bol je vais faire la queue pour nous deux.
- Il n'y a pas débordements ? Tout le monde est si docile...
- Non les disputes éclatent rarement. Il y'a assez de nourriture pour tout le monde et s'il arrive qu'il en manque ont peu en réclamer en cuisine. Les khoun sont généreux mais il ne faut pas en abuser non plus. 

La pluie battait fort sur l'imperméable de Vasilia, s'en était assourdissant. Voilà deux jours qu'ils longeaient le fleuve Ranitja sous des trombes d'eau. Cette région était vraiment inhospitalière. Soudain, au bout du chemin, derrière le rideau de pluie apparaissait un immense rocher sur lequel s'élevait un donjon. Ils étaient enfin arrivés à Grenzewald dont il pouvait apercevoir à leur droite sur une ile au milieu du fleuve les silhouettes de quelques toits et des fumées s'échappant de cheminées.
Ils arrivèrent prés d'une immense palissade qui leur barré la route, le chemin passait par une grande porte ouverte. Dans une guérite à côté de la porte, étaient stationnés deux gardes qui les arrêtaient en les interpellant.

- Qui êtes vous et que venez vous faire ici ? les gardes semblaient étonné et méfiant de voir de nouveaux visages. Ils devaient y'avoir assez peu d'étranger circulant par cette route. Ils étaient habillé de pantalons et gilets avec un manteau de cuir par dessus, des habits civils. Il faudra que ça change se dit Vasilia, une des premières choses sera de créer une vraie garde professionnelle.
- Je suis Vasilia Oreliev, la comtesse du nouveau comté de Grenzewald. Ma venue a été annoncé par le richter Egon.
Les deux gardes se regardent un peu décontenancé. 
- J'aimerai rencontré le burgmeister de Grenzewald immédiatement. Ajouta Vasilia avec fermeté.
Les deux gardes se regardent de nouveau et échangèrent quelques mots discrètement. L'un des deux pris la parole.
- suivez moi je vous amène auprès du burgmeister Löm.
Vasilia et Sebastian mirent pied à terre. Le garde passa devant pour les guider. Ils passèrent par un tunnel creusé dans la roche sous le donjon. Le passage se séparait en deux, un tunnel continuait tout droit pour sortir de l'autre côté du rocher et une autre galerie tournait vers la droite pour rejoindre une autre embouchure. Le groupe pris le tunnel de droite. En sortant Vasilia remarqua dans la voûte du plafond rocheux, une épaisse herse en bois. La sortie donnait directement sur un pont en pierre d'environ 200 mètres de long et qui menait au bourg de Grenzewald. Vasilia s'arrêta et se retourna pour observer le donjon. Le promontoire de roche surplombait la vallée, il donnait une impression de puissance au donjon juché dessus. Juste au dessus de l'entrée du tunnel un hourd suspendu percé de meurtrière et de machicoulis. On pouvait deviner un escalier creuser dans la roche qui remontait vers le fortin. Du côté du fleuve on ne voyait pas le donjon caché derrière de hautes murailles flanqué au extrémités de petites tours. Le château n'était pas grand mais sa position était parfaite. Le prendre devait être particulièrement difficile.

La ville était exactement comme Sebastian l'avait décrite : Une rue principale, qui passait toute droite entre des maisons de bois bâtis sur un support de pierre, les rues adjacentes n'étaient pas aménagé et la pluie continue les transformées en terrain boueux quasiment impraticable. C'est pour cela que des trottoirs en bois longées les maisons pour pouvoir circuler. Ils continuèrent sur la route principale pour s'enfoncer dans la ville. Le garde les mena près d'une grande bâtisse qui ressemblait à un entrepôt. Contrairement aux maisons celle ci était construite entièrement de pierre.
- Vous devriez le trouver à l'intérieur, demandé le burgmeister Löm. Le garde s'en retourna sur ses pas, surement pour reprendre son poste. Il ne semblait pas se préocupait d'aller la présenter, peu importe elle le ferait elle même.
Vasilia et Sebastian descendirent de cheval et montèrent les marches du bâtiment qui menait à de grandes portes qu'elle s'empressa d'ouvrir. Une fois à l'intérieur ils respirèrent un air sec ce qui n'était pas arrivé depuis longtemps. C'était une immense et unique salle avec un grand foyer au centre. Il y avait entreposé un peu partout des piles de sac et de caisses de tout format. C'était l'entrepôt de la ville et au vu des stocks soit la récolte a été mauvaise soit la gestion laissé à désiré.
Des voix provenait du fond de la salle, des gens discutaient recette de cuisine.
- Mais non l'oie doit être trempé avant sinon...
- N'importe quoi, ça va la sécher !
Vasilia et Sebastian suivirent les voix jusqu'au fond de la salle, là se trouvaient deux hommes qui ne prêtairent pas du tout attention aux nouveaux arrivants. D'un pas sur et engagé, Vasilia s'approcha jusqu'à être remarqué. Les débatteurs s'arrêtèrent pour se tourner vers elle. D'abord il la dévisagèrent et scrutèrent Vasilia de bas en haut pendant qu'elle retirait cette cape puante. Le plus petit des deux s'enquit finalement d'une question.
- Vous êtes qui ? Le temps était ralentit Vasilia prit son temps et répéta 
- Je suis Vasilia Oreliev, la grahf du nouveau comté de Grenzewald. Le richter Egon a du vous annoncer m'a venue.
Les deux hommes se regardèrent, interloqué. Il ne semblait pas comprendre, Vasilia répéta encore une fois.
- Je suis Vasilia Oreliev, la grahf du nouveau comté de Grenzewald. Le richter...
- Attendez, je suis désolé de vous apprendre que nous n'avons vu Egon depuis au moins six mois.
Ce fainéant ne s'était pas déplacé ragea Vasilia, tout cet empressement pour rien. Ces bougres n'était au courant de rien mais elle ne se laissa pas démonter.
- Je cherche le burgmeister Löm. De nouveau le plus petit des deux se manifesta.
- Ce sera moi.
- Je suis Vasilia Oreliev, la grahf du nouveau comté de Grenzewald.
- Grenzewald, un comté ? Et vous êtes la nouvelle Grahf ? Löm semblait défiant pourtant Vasilia renchérit.
- L'Imperor Ludwig II m'a en effet chargé de cette tâche. J'ai cette missive impériale qui en atteste.
Löm tendit la main pour inviter Vasilia à lui donner la lettre qu'il décacheta. Ce dernier l'a lu attentivement
-Vous pourrez vous appropriez le donjon en attendant la venue du richter. Il est à vous.

Voilà quelques mois que Vasilia a été faite prisonnière et elle travaillait souvent avec Pimpiska et Blazej, tous les trois s'entendait très bien et maintenait une certaine bonne humeur malgré la situation. Ils avaient l'habitude de travailler par petit groupe de trois des fois six par tunnel ou chambre. De plus les esclavagistes semblait "ménager" leur force de travail. Les repas était correct, les journées de labeur débutait après le levé du soleil et se terminé bien avant le coucher.  Vasilia remarqua également que les punitions étaient rare. Est ce que les ressources humaines étaient limités et ils ne pouvaient se permettre de trop en perdre ? Les conditions correct et le danger environnant de la forêt dissuader de toute fuite.
Ce qu'elle remarqua également était que même l'artisanat était effectué par des esclaves. Le Khanat Orduat serait uniquement composé de guerrier exclusivement dépend des esclaves et du savoir faire des autres population. Cependant il y'a deux choses qu'ils ne laissaient pas aux mains des étrangers: l'élevage de chevaux et les fonderies. La production des armes étaient apparemment assurer par les Khoun uniquement. 

Ce soir tout le monde étaient rassemblé sur la petite place une équipe de jeunes revint avec tout le monde, ils semblaient apathique, sous le choc, quelques choses n'allait pas. Ils étaient six et tous s'installèrent en silence autour du feu. Elle ne les connaissait pas, elle n'avait jamais travaillait avec cette équipe. Vasilia qui les observait décida de se rapprocher de ce qui semblait être le plus vieux et l'aborda en jaïsk.
- Salut moi c'est Vasilia, je ne vous ai pas vu souvent toi et ton équipe.
Il ne répondit pas et resta à regarder dans le vide.
- Tu bosses dans quel secteur ? Toujours pas de réponse, décidément ce comportement n'était pas habituel. Est ce qu'ils ont été puni ou pire y'avait il eu un accident ? Vasilia décida de le laisser tranquille, elle vit au travers de la foule Pimpiska qui revenait également de son labeur. Elle lui fit signe de la rejoindre ce que Vasilia s'empressa de faire sans se retourner sur son interlocuteur muet.
- J'ai rencontré un membre de son équipe. Commença Pimpiska, elle semblait un peu nerveuse. Apparemment ils ont découvert une grande salle plus profondément il y'a quelque jours. De ce que j'ai compris elle n'est pas comme les autres. Elle est immense avec un grand puits au milieu. Ses murs sont recouverts de fresques mais dans le noir ils avaient du mal à voir de quoi il s'agissait mais surtout dans les décombres ils ont trouvé plein d'ossements.
Vasilia s'étonna. Des ossements voilà qui est nouveau. Personne n'avait trouvé de cadavre ou de reste humains dans la ziggourat en tout cas personnes n'en avait parlé et Vasilia n'en avait jamais trouvé non plus. Vasilia supposé comme tout le monde que la ziggourat avait été abandonné.
- Ce n'est pas tout, il semblerait que quelque chose à forme humaine et très grande rode dans cette salle. Ils sont terrorisé à l'idée d'y retourner.
Un être vivant dans les profondeurs de la ziggourat voilà qui est encore plus surprenant. Loin d'être effrayé Vasilia était très curieuse. Toute cette histoire l'avait piqué, elle était même tenté d'aller réclamer aux contremaître d'y travailler. Pimpiska remarqua le silence de réflexion de Vasilia et devina ses pensées
- Tu ne penses pas sérieusement vouloir y aller.
- Et pourquoi pas ? Cette salle semble renfermé beaucoup de réponses à mes questions.
- Tu ne m'a pas bien entendu ? Une créature étrange rode dans les profondeurs !
- Oh dans le noir on s'imagine beaucoup de choses. Notre esprit nous joue des tours.
- Les six ont vu cette forme humanoïde, ce n'est pas juste une blague de l'imagination d'une personne apeuré.
Vasilia n'en demordé pas, elle voulait voir cette salle. Pendant leur discussion la marmite du repas du soir était arrivé et il était temps de manger. Pimpiska tapa gentiment dans l'épaule de Vasilia.
- Viens, mangeons un morceau et parlons d'autres choses. Moi ça me fait froid dans le dos.
Vasilia acquiesça de la tête et alla chercher sa gamelle. De tout le repas Vasilia ne put décrocher son regard du jeune homme qui avait vu les fresques des profondeurs. Elle voulait le questionné encore plus, le peu qu'il avait déjà vu devait lui apporté tellement de réponses.   

Il se passa quelques jours sans que rien de nouveau bouscula le quotidien des esclaves. L'équipe de la grande salle fut mise au travail ailleurs et on ne parla plus de l'incident. Un matin des gardes vinrent réveiller tout le groupe des déblayeurs dont faisait partie Vasilia. C'était beaucoup plus tôt que d'habitude, le soleil n'était pas encore levé. On emmena tous les jeunes d'un pas pressé vers la ziggourat sans repas. Personne ne comprenait ce qu'il se passait. Ils descendirent par un tunnel pour s'enfoncer sous la terre comme d'habitude mais au bout d'un moment ils arrivèrent à un embranchement et prirent la direction d'un tunnel que personne n'avait jamais pris. Ils continuer de descendre dans les profondeurs de la ziggourat  sous la surveillance des gardes.

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